Il n’y a pas de bonne macroéconomie sans de bons chiffres derrière, c’est-à-dire sans des comptes nationaux de qualité. Or, le cadre conceptuel des comptes nationaux a très peu changé depuis sa naissance dans les années 40. C’est sans doute la preuve qu’il tient incontestablement la route et que les concepts restent solides ; c’est hélas aussi l’indice d’un manque criant de R&D, tant du côté des instituts statistiques que des académiques. Le billet fait la revue des zones de progrès les plus prometteuses ou les plus nécessaires.
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